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Auteur : Johnny JOSEPH , MED.

Le dialogue avec les criminels : un poison pour la Population

L’idée d’un dialogue avec les gangs représente un véritable poison pour la société. En choisissant cette voie, l’État légitime indirectement des criminels qui terrorisent la population et affaiblit son autorité. Une telle approche ne ferait qu’aggraver l’insécurité et renforcer le pouvoir des gangs, qui utiliseront ces négociations comme un levier pour imposer leurs propres règles.

Engager un dialogue avec ces groupes criminels reviendrait à leur offrir une reconnaissance institutionnelle et à leur donner une place dans les décisions politiques. Cela constituerait un précédent dangereux, où la violence devient un moyen de négociation avec l’État. De plus, cela enverrait un message clair : il est plus rentable de semer le chaos que de respecter les lois.

Les conséquences d’une telle décision seraient désastreuses. D’un côté, la population se retrouverait piégée entre un État faible et des gangs renforcés. De l’autre, les criminels gagneraient en légitimité et auraient plus de marge de manœuvre pour étendre leur influence sur le territoire national. Cette situation provoquerait un effondrement de l’ordre public, rendant toute perspective de développement impossible.

La seule solution viable est l’élimination totale des gangs et de tous ceux qui participent à leur protection, directement ou indirectement. Cela inclut non seulement les chefs de gangs et leurs membres, mais aussi les politiciens, les hommes d’affaires et toutes les figures influentes qui financent ou facilitent leurs activités. Peu importe leur statut président, sénateur, député ou toute autre autorité complice, ils doivent être traités comme des criminels et répondre de leurs actes.

Un État fort ne négocie pas avec ceux qui détruisent la société. Il impose l’ordre, restaure la sécurité et garantit à chaque citoyen le droit de vivre sans la peur des gangs. Toute autre approche ne ferait que condamner la population à un avenir d’instabilité et de souffrance.


Par : Johnny JOSEPH , MED.

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