Haïti, 7 février 2026: le temps du renouveau politique

2025 touche à sa fin. Année terrible, déprimante, décevante, pourtant elle devrait permettre la réalisation des élections générales en Haïti aux fins d’assurer le retour à l’ordre constitutionnel et de combler le vide institutionnel.

Année d’excès et de discours guerriers des gangs qui de connivence avec certains dirigeants partagent 80% du territoire du département de l’Ouest représentant largement la plus grande population électorale du pays.

Année de l’ Amérique impériale trumpiste qui a vomit sa haine viscérale sur Haïti, terre de Mackandal et de Dessalines, deux héros immortels qui ont comme crédo: Tout moun se moun.

Durant toute cette année, d’ un bout à l’ autre d’Haïti, la peur a continué de dominer l’esprit des Haïtiens. Les résidants de chaque territoire non encore perdu grâce à la providence sont sur le qui-vive. Ils craignent l’arrivée des gangs qui tuent, violent, volent, brûlent et pillent tout sur leur passage. En 2025, le pays a l’air d’un vague espace géographique dépourvu de toute organisation sociale et politique. Perplexe, on se demande qui, entre le fameux tandem CPT/Primature et la coalition criminelle Viv Ansanm, a le contrôle de la sécurité ou de l’insécurité publique en Haïti?

Mine de rien l’Accord du 3 avril 2024 arrive à son terme. Les membres du CPT commencent à amasser leurs effets. Tandis que le Premier ministre feint de ne pas comprendre la conséquence logique. Il fait des projections pour 2026, dit tout et son contraire, s’accroche à la Primature avec l’appui de quelques  ambassades à Port- au-Prince.

7 février 2026, pour l’opinion publique nationale, est une date butoir, un rendez-vous impératif, cependant  pour l’Administration en place, le temps de limiter les dégâts.

Marc Eudès PIERRE

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