Un cri du cœur : quand l’humiliation et l’indignation déchirent nos entrailles

Aujourd’hui, je prends ma plume, non pas pour raconter une belle histoire, mais pour exprimer une douleur profonde, une tristesse insondable qui m’habite en tant qu’être humain, citoyen et enfant d’une nation trop longtemps piétinée. Ce que je ressens, c’est une colère mêlée à une immense déception. Une colère contre un système mondial où la dignité des faibles est souvent sacrifiée sur l’autel des intérêts des puissants, et une déception envers nos propres dirigeants sous-mains, incapables de défendre notre peuple avec honneur et intégrité.

L’annonce des mesures de déportation de Donald Trump résonne en moi comme une condamnation collective. Ces frères et sœurs que l’on renvoie brutalement chez eux, comme des objets encombrants, sont les victimes d’un monde inhumain. Des hommes et des femmes qui, en quête d’une vie meilleure, ont quitté leur terre natale, non pas par choix, mais par nécessité, poussés par la misère, le désespoir et l’insécurité programmée par les occidentaux. Les voir ainsi humiliés, traités comme des parias, me déchire l’âme. Ils sont la preuve vivante de l’échec de notre société et du mépris que d’autres nations affichent sans gêne envers nous.

Mais ce n’est pas tout. Ce qui me fait encore plus mal, c’est de constater à quel point nos propres dirigeants semblent sans hontes et insensibles à cette tragédie. Où sont-ils, ces hommes et femmes qui devraient se battre pour nous ? Où est leur fierté nationale, leur sens de responsabilité ? Ce sont eux qui, par leur incompétence et leur complicité avec des forces extérieures, spécialement les États-unis, ont contribué à plonger notre pays dans le chaos. Ce sont eux qui, par leur avidité et leur absence de vision, ont permis que notre terre devienne un terrain fertile pour les gangs, la violence et le désespoir.

Le lien entre la politique étrangère américaine et nos souffrances internes est évident. Combien de fois avons-nous vu des décisions prises par des puissances étrangères déstabiliser davantage nos institutions déjà fragiles ? Et pourtant, nos dirigeants continuent de tendre la main comme des petits chiens, d’accepter les miettes qu’on leur donne, au prix de notre dignité collective.

Cette situation est insoutenable. Chaque déportation, chaque acte d’humiliation infligé à nos compatriotes, est une blessure profonde, non seulement pour eux, mais pour toute une nation. Nous sommes tous affectés, car c’est notre humanité qui est remise en question, notre valeur en tant que peuple qui est niée.

Alors oui, je suis triste. Oui, je suis en colère. Mais surtout, je refuse de rester silencieux face à tant d’injustices. Nous devons nous lever, nous regarder dans le miroir et décider que cela suffit. Nous ne pouvons plus continuer à tolérer l’irresponsabilité et l’inaction de ceux qui prétendent nous représenter. Nous ne pouvons plus accepter que notre dignité soit piétinée sans réagir.

Je rêve d’un jour où nous pourrons marcher la tête haute, un jour où nous pourrons dire, avec fierté, que nous avons repris en main notre destin. Mais pour que ce jour arrive, nous devons agir, nous unir et nous battre pour un avenir meilleur. Car, au fond, si nous ne le faisons pas, qui le fera pour nous ?

Par : Johnny JOSEPH, MED