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À l’occasion de la Journée internationale des Droits de l’enfant, le 20 novembre 2024, le Club des enfants princesse Stessy (CEPS) a exprimé son indignation face à l’inaction persistante des autorités haïtiennes en matière de protection et de promotion des droits des enfants.
Haïti, 21 novembre 2024.- Le Club des enfants princesse Stessy (CEPS), dans une note publiée à l’occasion de la journée mondiale de l’enfance, a lancé un cri d’alarme face à la situation critique des enfants en Haïti. Selon cette organisation, la jeunesse haïtienne est confrontée à une violence systématique et persistante. Les conditions de vie des enfants sont marquées par un accès insuffisant aux soins de santé, une insécurité quotidienne, et des abus divers tels que les violences physiques, sexuelles et les kidnappings. À cela s’ajoute l’absence d’espaces éducatifs adaptés et sécurisés, un problème qui aggrave leur exclusion sociale.
Le CEPS a souligné que de nombreux enfants sont contraints de rejoindre des gangs sous la pression ou la manipulation, les plongeant dans des activités criminelles et compromettant leur avenir. Devant cette crise, la structure dénonce le manque de politiques publiques claires et efficaces en faveur de la jeunesse haïtienne, appelant l’État à agir de toute urgence.
Dans la note, le CEPS a formulé plusieurs recommandations. Il demande aux autorités haïtiennes de renforcer les systèmes de protection des enfants, de mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre eux, et d’investir massivement dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Ces mesures sont jugées essentielles pour garantir un avenir digne et sécurisé à cette génération en péril.
Le CEPS interpelle également les partenaires internationaux, les invitant à renforcer leur appui aux initiatives locales qui œuvrent pour la protection des enfants. Enfin, l’organisation appelle les citoyens haïtiens à se mobiliser pour défendre les droits des enfants et leur offrir des opportunités de développement dans un environnement stable et respectueux.
Pour Franscheska Dumarssais, présidente du CEPS, l’indifférence face à cette situation représente une menace pour l’avenir du pays. Elle affirme qu’il est impératif d’agir avec détermination pour mettre fin à la souffrance des enfants et préserver les fondations de la société haïtienne. « Les enfants sont l’avenir d’Haïti. Leur souffrance actuelle compromet non seulement leur vie, mais aussi le devenir de notre nation », a-t-elle conclu.
Par : Wilsonley SIMON