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Dans une note publiée ce mercredi 18 septembre 2024, le groupe musical KLASS dénonce les récentes attaques xénophobes, orchestrées par des partisans de Trump, contre les migrants haïtiens à Springfield, tout en apportant son soutien à la communauté haïtienne. La formation musicale, dirigée par le talentueux maestro Richie, se dit profondément blessée par les accusations infondées laissant croire que les Haïtiens de la ville de Springfield auraient mangé des animaux domestiques appartenant à des Américains.
Les notes de sympathie à l’égard de la communauté haïtienne aux États-Unis, notamment à Springfield, Ohio, se multiplient depuis ces accusations mensongères portées par le candidat républicain Donald Trump. C’est au tour des musiciens du groupe Konpa KLASS qui s’alignent aux côtés des migrants haïtiens aux États-Unis, pour condamner fermement les attaques xénophobes dont leurs compatriotes ont été victimes.
« En tant que groupe profondément enraciné dans la culture haïtienne, KLASS est dédié à partager notre patrimoine à travers la musique. Les récentes attaques xénophobes contre les Haïtiens, en particulier à Springfield, Ohio, nous ont profondément blessés », a déclaré la bande à Richie dans son communiqué.
« Haïti est un symbole de liberté et de résilience. En ces temps difficiles, nous appelons nos supporters du monde entier à s’unir dans la solidarité contre la division et l’intolérance », a poursuivi KLASS dans son message, rédigé en anglais.
Il convient de souligner que depuis environ cinq ans, le groupe musical KLASS, basé aux États-Unis, et qui a célébré ses 12 ans d’existence en avril dernier, n’a plus mis les pieds en Haïti en raison de l’insécurité persistante dans le pays. Cependant, ce groupe Konpa reste attaché à ses racines, comme en témoigne son soutien à la réalisation du canal de Ouanaminthe. Par ailleurs, dans l’une de ses récentes compositions, « Lanmou n Kidnape », le groupe décrit la situation sécuritaire alarmante du pays, défavorable à certains couples, où des amoureux expatriés hésitent à rentrer en Haïti pour rendre visite à leurs proches, de peur d’être enlevés par des gangs armés.
Mackendy JEAN
Radio Télé Masseillan Info (RTMI)