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Le président sortant mexicain, Andrés Manuel López Obrador a annoncé le mardi 27 août 2024 que son pays prend une « pause » dans ses relations diplomatiques avec les ambassades des États-Unis et du Canada au Mexique pour avoir osé critiquer le « projet de réforme judiciaire » du gouvernement mexicain. Un acte qu’il condamne avec véhémence et traite d’ingérence.
Quand le chef d’état du Mexique décide de faire respecter la souveraineté de son pays.
En effet, lors de sa traditionnelle conférence de presse matinale, le président sortant mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a déclaré qu’ « il y a une pause » dans des relations diplomatiques avec les ambassades américaine et canadienne.
Dans son discours, le président mexicain a précisé que cette « pause » aura des impacts seulement sur les ambassades, mais n’impliquant pas les pays eux-mêmes. Selon lui, cette situation deviendrait normale si les ambassades apportaient une « clarification » à propos de leur critique sur les affaires intérieures du Mexique.
« Ils doivent apprendre à respecter la souveraineté du Mexique, ce n’est pas un détail […] Nous voulons qu’ils soient respectueux, qu’il y ait un respect réciproque de la souveraineté », a déclaré le président socialiste dans une correspondance fournie par l’ambassade du Mexique à Ottawa.
Pour rappel, le chef de mission américain au Mexique, Ken Salazar, a vivement critiqué le projet de réforme judiciaire mexicain. Il affirmé, dans un communiqué publié le jeudi 22 août écoulé, que les « élections faciliteraient la tâche des cartels et autres acteurs mal intentionnés qui voudraient profiter de juges politiquement motivés et inexpérimentés ».
De son côté, son homologue canadien Graeme Clarke, durant cette même journée, a fait savoir que « les investisseurs étaient inquiets » à cause du projet de réforme judiciaire, selon le quotidien mexicain El Financiero.
Par : Mackendy Jean