Auteur : Jeff Jean

Des déplacés saluent la transparence de l’ONM lors de l’enregistrement au Lycée Anténor Firmin

Plusieurs personnes déplacées internes (PDI) ont été enregistrées dans l’ordre, le calme et la discipline au Lycée Anténor Firmin, le lundi 8 septembre, dans le cadre du processus préparatoire à la remise de chèques prévue par le gouvernement. Cette opération a été conduite sous la coordination de l’Office National de la Migration (ONM) avec le soutien de la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC).

Des familles déplacées internes, installées devant le Lycée Anténor Firmin, tentent de survivre entre insécurité et précarité.
©️Jeff Jean

Chaque personne enregistrée devrait recevoir prochainement un montant de 100 000 gourdes, avec une déduction de 1 000 gourdes pour la régularisation du matricule fiscal, exigé pour accéder au programme d’aide.

« Pour la première fois depuis que nous vivons dans des abris provisoires, nous voyons un processus transparent, sans favoritisme » a déclaré un bénéficiaire. 

Une dame d’une cinquantaine d’années, ayant requis l’anonymat, a souligné l’efficacité du travail de l’ONM, estimant que seules les véritables victimes des violences des gangs ont été prises en compte. Elle a salué une méthode  « claire, juste et respectueuse ».

Avant cette étape au Lycée Anténor Firmin, l’ONM avait déjà mené des opérations similaires à d’autres dates dans des sites comme la Faculté de Linguistique Appliquée (FLA), l’École Nationale Caroline Chevrau, et l’École Nationale Colbert Lochard.

Cette démarche a été saluée par plusieurs organisations de défense des droits humains, qui ont mis en avant la transparence, l’absence d’abus, et le professionnalisme des équipes mobilisées.

Le directeur général de l’ONM, Me Jean Négot Bonheur Delva, a exprimé sa satisfaction devant le bon déroulement de cette phase d’enregistrement et a réitéré l’engagement de son institution à accompagner les déplacés avec rigueur, dignité et respect, jusqu’à la remise effective des chèques.

Dans un contexte national difficile, ce processus constitue un exemple de bonne gouvernance sociale. Il rappelle qu’avec méthode et volonté, il est possible de tendre la main aux plus vulnérables et de reconstruire la confiance entre les institutions et les citoyens.

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