Auteur : RTMI

Exploitation des ressources aquatiques en Haïti : Betty Lamy dénonce une campagne malveillante à son encontre

À travers une note de réprobation publiée le vendredi 20 juin 2025, Betty Lamy, sous son chapeau d’entrepreneure travaillant dans l’exploitation des ressources aquatiques en Haïti, dénonce une campagne malveillante visant à salir son image et celle de ses proches opérant dans le secteur. Sur demande de la communication de son équipe, nous publions cette note adressée à divers secteurs de la vie nationale.

Note de réprobation de Betty Lamy

À :

• Associations de journalistes

• Responsables de médias

• Organismes de défense des droits humains

• Grand public

Objet : Démenti formel, dénonciation d’une campagne diffamatoire et appel au respect des droits fondamentaux

Je soussignée, Betty Lamy, demeurant à Port-au-Prince, me vois contrainte de réitérer publiquement le contenu de ma note du 31 octobre 2024, en raison d’une aggravation des attaques diffamatoires, malveillantes et profondément injustes à mon encontre.

Une campagne persistante, orchestrée par un individu se présentant fallacieusement comme “journaliste anti-corruption”, mais reconnu comme maître-chanteur, travaillant pour un lâche et peu recommandable compétiteur, continue de viser ma personne, ma famille, ainsi que mes associés.

Cette cabale, alimentée par des motivations obscures, vient de franchir une nouvelle étape avec la publication, dans des journaux réputés du pays, de mon nom et celui de M. Richardson Fritz Jr., présentés sans base légale ni procédure contradictoire comme associés indésirables devant être écartés de l’Association ANAPRA (Association Nationale pour la Protection des Ressources Aquatiques).

Cette démarche intéressée, non seulement arbitraire, mais entachée d’irrégularités profondes, s’inscrit dans une stratégie de harcèlement qui dure depuis plus de deux ans.

En octobre 2024, j’ai formellement saisi les autorités haïtiennes et ai déposé plainte, tant en Haïti qu’à l’étranger, notamment en France et aux États-Unis, contre ce maître-chanteur et les auteurs intellectuels de ces attaques. Aujourd’hui, je vois mon nom dans les journaux “Le Nouvelliste” et “Le National”, dans une insertion demandée signée par un parfait inconnu prétendu être le porte-parole de l’ANAPRA. Je me demande s’il s’agit d’une duperie, ou d’une nouvelle étape de la machination criminelle.

J’ai constitué avocats dans les juridictions concernées, et la justice est saisie.

En ce sens, j’en appelle au respect des procédures judiciaires et aux règles et règlements de l’Association, qui ne peut être le lieu d’expression de malveillance et de harcèlement de ses membres.

Je dénonce également la faillite morale de la direction actuelle de l’ANAPRA qui, au lieu de protéger ses membres et d’assurer une gestion éthique, a porté atteinte à l’intégrité de ses contributeurs et fondateurs. Comment l’Association peut-elle stigmatiser et jeter en pâture ceux qui ont œuvré à son développement économique et institutionnel ?

Il est inacceptable qu’une association censée protéger la faune maritime, promouvoir la pêche durable, le développement des produits maritimes et les échanges commerciaux soit aujourd’hui utilisée, par certains membres déjà en contravention avec certains pays, comme instrument de règlement de comptes personnels.

Dans un pays encore gangréné par le machisme systémique et l’hostilité envers les femmes entrepreneures, je refuse et refuserai toujours de céder au chantage, à l’intimidation ou à toute tentative de musellement.

Mon parcours professionnel, bâti au prix de sacrifices quotidiens, d’efforts constants et d’un respect rigoureux des lois, ne sera pas dérobé par un énergumène sans nom ni référence. Je suis plutôt dans la dynamique d’une culture d’entreprise éthique, soucieuse de justice sociale et favorable à la relance économique nationale.

J’appelle donc les :

• autorités compétentes à faire toute la lumière sur ces actes malveillants,

• médias responsables à faire preuve de discernement et à ne pas relayer des accusations sans fondement,

• organisations de journalistes et défenseurs des droits humains à exiger des mécanismes de contrôle clairs et transparents contre les dérives pseudo-journalistiques,

• citoyens et citoyennes, en Haïti et à l’étranger, à distinguer les faits des manipulations, et à ne pas céder à la désinformation.

Les actes de diffamation ne détruisent pas que des réputations. Ils sapent les fondements mêmes d’une société fondée sur le droit, la confiance et la justice. Je condamne avec la plus grande fermeté cette campagne de persécution, et je reste confiante dans l’action de la justice, pour rétablir la vérité, punir les coupables, et garantir à chaque citoyen le droit fondamental à la dignité, à la sécurité et à l’honneur.

Fait à Port-au-Prince, le 16 juin 2025

Betty Lamy

Copie à :

• Le Nouvelliste

• Le National

• Cabinet Leblanc et Associés

• Bureau des Droits Humains des Nations Unies

• ONU Femmes

• Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique (MJSP)

• Office de la Protection du Citoyen (OPC)

• Ministère de l’Agriculture et des Ressources Naturelles

• Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH)

• RNDDH – Réseau National de Défense des Droits Humains

• ONU – Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH)

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