PHUSHA dénonce la « fausse paix » des gangs et appelle à un sursaut national

Le Parti des Haïtiens unis pour sauver Haïti (PHUSHA) a publié, le 8 septembre 2025, une note de presse dans laquelle il alerte sur la gravité de la situation sécuritaire et critique sévèrement l’attitude du gouvernement face à l’emprise croissante des gangs armés.

Selon le document, portant la signature du président du parti, Ing Esnel Gabriel, « chaque jour, les actes de violence, assassinats et kidnappings se répètent », plongeant la nation dans le désespoir et détruisant les rêves des familles. Le parti affirme que le pays est désormais dirigé par « des bandits armés », tandis que l’État se contente du rôle de spectateur.

PHUSHA dénonce particulièrement la « fausse paix » proposée par certains groupes armés, qu’il qualifie de « piège pour surprendre la population ». Selon lui, il s’agit d’une stratégie visant à forcer les habitants à cohabiter avec ceux qui ont incendié leurs maisons, assassiné leurs proches et terrorisé leurs quartiers. Par conséquent, le parti appelle donc la population à la vigilance : « Attention ! Ne tombez pas dans ce piège », prévient le texte.

Toujours selon le document, « ce n’est pas aux bandits de décider quand les citoyens peuvent rentrer chez eux, mais à l’État de garantir la libre circulation sur tout le territoire ». Le parti estime que le gouvernement actuel a échoué dans sa mission de sécuriser le pays et d’organiser des élections crédibles.

En revanche, PHUSHA réclame la formation rapide d’un « nouveau gouvernement bicéphale », issu d’un large consensus politique et proche de l’esprit de la Constitution. Ce gouvernement devrait, selon le texte, « rétablir la sécurité, organiser des élections démocratiques et transparentes », dans un contexte où l’actuelle équipe dirigeante apparaît, toujours selon le document, comme « l’alliée morale des auteurs de l’insécurité ».

Enfin, le parti lance un appel à l’unité nationale. PHUSHA invite tous les citoyens, organisations sociales, politiques, religieuses, ainsi que le secteur privé et la diaspora à « mettre Haïti en premier », à s’unir contre l’insécurité et à reconstruire l’État sur les bases de la légalité, de la justice et du respect de la vie humaine.

Le communiqué se conclut par une triple proclamation : « Vive Haïti ! Vive l’unité du peuple haïtien ! Vive la démocratie et la liberté ! » 

Par : Wilsonley SIMON | RTMI