Radio Télé Masseillan Info - Plus de sens à l'info !
Source des données météo: Port-au-Prince météo demain heure par heure

Actualité du moment


Auteur : Nelson Jonathan

« Viv Ansanm » et « Gran Grif » désignés comme organisations terroristes étrangères et mondiales par les États-Unis

Les noms de la coalition criminelle « Viv Ansanm » et du gang « Gran Grif » figurent désormais sur la liste des organisations terroristes étrangères et mondiales. Cette décision a été prise par les États-Unis ce vendredi, dans le but d’enrayer la montée inquiétante de la violence en Haïti.

Depuis ce vendredi 2 mai, « Viv Ansanm » ainsi que le gang « Gran Grif » de l’Artibonite ne sont plus considérés comme de simples organisations criminelles, comme c’était le cas auparavant. En raison de leur cruauté extrême, menaçant à la fois la survie du peuple haïtien et la stabilité de la région caribéenne, les États-Unis, par l’intermédiaire du sénateur Marco Rubio, ont officiellement déclaré ces deux gangs comme organisations terroristes étrangères et mondiales.

« Ces gangs ont tué et continuent d’attaquer le peuple haïtien, les forces de sécurité nationales, ainsi que les membres de la mission multinationale de soutien à la sécurité. Ils sont déterminés à renverser le gouvernement haïtien », a souligné le chef de la diplomatie américaine dans un communiqué.

Les autorités américaines justifient également cette mesure par le fait que les activités criminelles de « Viv Ansanm » et « Gran Grif » constituent une menace directe pour la sécurité des États-Unis. « Sous la direction du secrétaire Rubio, nous tenons pour responsables les groupes vicieux qui ont sapé Haïti et son peuple. Il est dans l’intérêt de la sécurité nationale des États-Unis de les sanctionner », a déclaré un haut responsable du département d’État américain au Miami Herald.

Outre les membres de ces deux gangs, la mesure vise également toutes les personnalités leur apportant un quelconque soutien. Selon Marco Rubio, ces individus sont exposés à des sanctions antiterroristes, à des poursuites pénales, à l’expulsion ou à une interdiction d’entrée sur le sol américain. « L’ère de l’impunité pour ceux qui soutiennent la violence en Haïti est terminée », a-t-il martelé.

« Toute forme de soutien – même une tasse de thé, un crayon, une tasse de café ou un jouet – peut être considérée comme un appui matériel et entraîner de lourdes peines de prison ainsi que de fortes amendes », a précisé Vanda Felbab-Brown, chercheuse senior à la Brookings Institution.

Bien avant cela, l’experte des groupes armés non étatiques avait déjà averti que les supporteurs des gangs haïtiens, quel que soit leur lieu de résidence dans le monde, seront sanctionnés. Elle a expliqué : « Il n’y a pas de limitation territoriale. Donc, si quelqu’un paie les gangs depuis la France ou l’Australie, la mesure s’applique tout de même. »

Par : Nelson Jonathan | RTMI

Partager

Nelson Jonathan
Nelson Jonathan

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *