Crise en Haïti : le parti politique Ansanm Pou Ayiti exige l’instauration d’un nouveau gouvernement de transition

Le parti Ansanm Pou Ayiti a publié, en date du 2 juillet 2025, une note officielle dans laquelle il prend position sur la conjoncture actuelle du pays. Dans ce document, la structure politique met l’accent sur l’incapacité du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) à résoudre la crise multidimensionnelle qui sévit en Haïti, tout en réclamant la mise en place d’une nouvelle équipe de transition au pouvoir.

En effet, cette note dresse un panorama sombre de la situation du pays, où l’insécurité est qualifiée de généralisée et les principaux organes de l’État sont considérés comme effondrés. Le parti exprime ses vives préoccupations face à cette situation qu’il qualifie de processus d’autodestruction nationale.

Estimant que l’urgence est à son comble, Ansanm Pou Ayiti appelle à des actions concrètes et rapides pour faire face à l’insécurité et enclencher un processus de stabilisation durable.

« Il faut aujourd’hui opter pour des stratégies qui répondent aux défis nationaux avec une ampleur appropriée, en vue des réponses attendues par la population haïtienne », peut-on lire dans la note.

Plus loin, le parti estime que cette seconde moitié de l’année 2025 constitue un moment opportun pour un nouveau départ, appelant les dirigeants du pays à faire preuve de dépassement de soi et de sens de responsabilité.

Ainsi, après plus de 12 mois de gouvernance, le parti constate l’échec du CPT, qu’il juge incapable de faire face à la gravité de la crise actuelle.

Dans cette perspective, Ansanm Pou Ayiti appelle au dialogue et au rassemblement, notamment par l’organisation d’une conférence nationale inclusive. Mais selon lui, cela suppose au préalable la démission des membres du CPT et l’arrivée d’un nouveau gouvernement de transition.

« Haïti peut réussir sa transition, mais cela demande du courage, de l’unité et une volonté politique ferme », conclut la note, signée par le président du parti, Chultz Simpssie Cazir, la vice-présidente Arlène Préval, et la vice-présidente chargée de la condition féminine, Lyne Vanessa Alexandre.

Par : Nelson Jonathan | RTMI